Le printemps vient de faire son apparition, il est temps de retrouver son jardin ! Pour éviter de mettre en danger notre santé et de polluer les sols, l’eau et l’air, il est possible de jardiner sans substances chimiques afin d’obtenir des produits d’autant plus savoureux !

 

Comment éviter le développement des maladies ?

  • Choisir des plantes et arbres adaptés au jardin (sol, exposition, climat,…)
  • Alterner les plantes cultivées (rotation des cultures) pour favoriser la rupture du cycle de développement des ravageurs et limiter leur extension. Pour le potager, l’idéal est d’attendre 3 à 5 ans pour cultiver la même plante au même emplacement. Pour l’ornemental, remettre les plantes sensibles une année sur deux.
  • Éviter de mettre en contact des espèces de la même famille car elles  peuvent êtres convoitées par les mêmes nuisibles.
  • Entre deux cultures, semer des engrais verts comme le trèfle ou la moutarde.
  • Décaler la date de semis pour que la culture soit à un stade moins sensible de son développement lorsque les parasites attaquent.
  • Ne pas serrer trop les plantations et tailler régulièrement les haies et les arbustes afin de faire pénétrer la lumière dans le but d’aérer et d’éviter la stagnation d’eau.
  • Utiliser du compost ou du fumier pour améliorer la fertilité du sol et renforcer la résistance des cultures.
  • Ne pas blesser les végétaux (attention aux attaches des tuteurs).
  • Nettoyer les outils pour éviter qu’ils rouillent. Vous pouvez également utiliser du vinaigre blanc pour les désinfecter.

 

Une nouvelle esthétique pour votre jardin

  • Adoptez la tonte haute (6 à 8 cm) qui favorise le développement et la résistance à la sécheresse de la pelouse.
  • Laisser les fleurs vagabondes (coquelicot, rose trémière, etc,) se développer dans les allées gravillonnées ou entre les pavés.
  • Arrachez manuellement les plantes indésirables dès leur apparition. Si vous souhaitez un espace sans végétation, vous pouvez prévoir un film géotextile.
  • Créer des espaces favorisant la biodiversité et la présence de certains insectes ou autres auxiliaires. Par exemple, aménager des coins de végétation dense, des mares, des haies fleuries ou créer des abris plus spécifiques : nichoirs et mangeoires pour les batraciens et les oiseaux, petit muret en pierre pour les lézards.
  • Prévoir des barrières physiques selon vos plantations. Par exemple de la sciure de bois contre les limaces.

 

Gérer l’eau de son jardin

  • Récupérez l’eau de pluie.
  • Arrosez au pied des plantes le matin de bonne heure ou tard le soir pour limiter l’évaporation en pleine journée.
  • Préférez un système goutte-à-goutte plus économe.
  • Paillez vos massifs pour atténuer l’effet de sécheresses et protéger les plantes du froid l’hiver. Vous pouvez également utiliser des feuille mortes, des copeaux de bois, des résidus d’herbe tondue. Veillez à maintenir une couche de 3 à 5 cm en permanence.

 

Plus d’infos sur www.jardiner-autrement.fr